Le soin spirituel : au cœur de la prise en charge globale

Saint Jean de Dieu considérait la personne accueillie dans sa totalité : corps, psyché, relations, histoire et dimension spirituelle. Les travaux préparatoires des collaborateurs rappellent que le soin spirituel et religieux est une part intégrante de l’accompagnement global.

Selon les documents, la pastorale n’est pas un service isolé, mais « présente partout », jusque dans les gestes les plus simples du quotidien. Elle doit être professionnelle, structurée, adaptée aux convictions de chacun et inscrite dans le projet stratégique des établissements. Le Chapitre général précise que le service pastoral doit disposer « de lieux ad hoc, de ressources humaines formées et de moyens économiques adéquats ».

Les aumôniers – religieux, collaborateurs, bénévoles – se distinguent par leur capacité d’écoute, d’accueil et de compassion. Leur action accompagne les personnes dans leurs besoins spirituels, qu’ils soient religieux ou simplement existentiels.

Les préparations invitent à relire :

  • comment cette dimension est vécue aujourd’hui,
  • quels freins existent (laïcité, manque de formation, crainte d’aborder les questions spirituelles),
  • quels outils pourraient soutenir les équipes pour mieux répondre à ces besoins.

Le soin spirituel demeure ainsi un lieu privilégié où se manifeste l’hospitalité intégrale voulue par saint Jean de Dieu.